19 de febr. 2010

Francisco Gonzalez Ledesma: un jeune auteur de 80 ans

J’ai découvert Francisco Gonzalez Ledesma, grâce à son roman La ville intemporelle ou Le vampire de Barcelone (texte précédent). À la veille d’un voyage en Espagne et surtout d’un séjour d’une semaine dans la ville de Gaudi, je recherchais des lectures inspirantes pour découvrir, avant le voyage, cette ville qui me fascinait.
Et quelle découverte! Oui j’ai découvert une ville fascinante, envoutante d’architecture, stimulante pour tous les sens. Mais j’ai aussi découvert un auteur, un grand auteur. Francisco Gonzalez Ledesma est un auteur jeune de plus de 80 ans, son écriture moderne et son style crue et imagée, ne trahissent pas du tout son âge, au contraire. On en redemande ... et pour encore longtemps.
Cinq femmes et demie m’a permis de découvrir également, un policier très particulier, atypique et sympathique, Ricardo (beau prénom!!!) Mendez. Amoureux de sa ville, Barcelonais jusqu’à la moelle, apprécié par ses habitants les plus démunis, dénigré par les autorités policières, avec la réputation de n’avoir jamais arrêté personne et de n’avoir jamais résolu un crime !!! Il ne boit que durant son service, son bureau est jonché de papiers qui semblent inutiles et il apporte avec lui, dans ses poches, quelques livres « quitte à oublier de temps à autre son pistolet ». Dans sa jeunesse, il a appartenu à la police franquiste mais il apportait des livres et des journaux aux « Rouges » qu’il avait arrêtés.
Comment ne pas aimer ce personnage!!!
L’intrigue du roman est un peu complexe: un viol perpétré par trois voyous, la construction d’un centre d’habitation pour gens riches sur un terrain d’une ancienne usine, six femmes qui se réunissent dans un bar et en filigrane, les amours, pas toujours romanesques de tous ces personnages. Le roman débute par l’octroi de la mission de Mendez par son chef : assister aux funérailles de la femme qui a été violée, pour représenter la police…
Voici donc la trame de ce roman : des femmes violées, battues et trompées, à qui la propension aux malheurs s’accroche et des hommes qui font tout pour les exploiter économiquement et en prime … sexuellement.
Voici donc ces femmes:
Eva Ferrer, veuve désargentée depuis la mort de son mari, avocat honnête (une bonne raison pour être pauvre????). Bien vêtue et distinguée, elle doit s’occuper de son fils autiste;
Anna Parra, la plus âgée. Elle s’occupe gratuitement des enfants des prostitués du quartier, en souvenir de sa fille unique, morte;
Patricia Cano, maîtresse « payante » de deux hommes riches, vit dans la peur de se faire assassiner par un tueur à gages qui la surveille et dont elle tombe amoureuse;
Sonia Verra, femme d’un entrepreneur vêreux;
Marta Pino, la sœur d’un riche promoteur immobilier qui semble fricoter avec la mafia…;
Emma la sœur jumelle de Palmira Canadell, la victime du viol;
Elena Bustos qui s’est suicidée pour ne pas voir sa fille remise dans les mains de son père.
Tous ces personnages gravitent dans un roman très bien écrit, dans un style parfois bien crue (Mendez étant un amateur de belles femmes … et de « beaux culs »), exprimant parfois des attitudes et des comportements qui pourraient choquer certains. On oublie parfois que l’auteur a plus de 80 ans tant son écriture est moderne et l’intrigue bien contemporaine. Il ne faut pas s’attendre à un roman avec des bouleversements à chaque page, à des rebondissements surprenants (malgré que … oui, quelques-uns !!!), bien souvent, l’auteur nous accroche par la réflexion de ses personnages (surtout Patricia et son amour pour le tueur à gages), par la beauté de son écriture et par la poésie avec laquelle il nous décrit les rues et les ruelles de sa ville. Puis, sans avertissement, un passage cru, un mot d’esprit plus ou moins subtil, une allusion qui nous fait sourire, une comparaison qui nous fait rire. Francisco Gonzalez Ledesma est un grand auteur qui réussit à nous passionner par son style et sa capacité de nous raconter une ou de très bonnes histoires, avec une ville comme personnage central.
De plus, la rencontre du personnage principal, Ricardo Mendes, est tellement frappante, que l’on a le goût d’aller se procurer ses autres aventures. Une phrase qui caractérise vraiment le personnage : « Mendes ne pouvait rien faire d’antiréglementaire, non, mais, fidèle à son habitude, c’est ce qu’il fit».
Quelques phrases qui illustrent le style de l’auteur:
« … les cellules sentaient la soupe fermentée, le foutre séché, la punaise écrasée et la pisse de fonctionnaire. »
« …l’unique serveur semblait mûr pour écrire ses mémoires. »
Pour définir l’entrée d’une maison cossue : « Portes en chêne massif, lampe de Murano, toile de Renoir (peut-être authentique), deux vases chinois que Mao a sûrement peints de sa propre main, divan noir de style Chesterfield recouvert de peau de juriste et tapis en soie de cachemire tissé avec des hymens de petites Indiennes. »
« … quand Conrado bouge ses capitaux, il gagne, et quand il bouge la bite, il triomphe. »
Cinq femmes et demie
Francisco Gonzalez Ledesma
L’Atalante. Insomniaques et ferroviaires
2006

Polar, noir et blanc, 19 février 2010

15 de febr. 2010

No hay que morir dos veces

Vicente Alvarez de la Viuda

Con “No hay que morir dos veces” cumplimos veinticinco años junto al inspector Méndez. En su última entrega, González Ledesma nos regala una novela marca de la casa, con escenas alternantes sin relación aparente a primera vista, con un ritmo vertiginoso y con finales de capítulo que, como en el folletín clásico, aumentan la tensión y retrasan el desenlace. Todo ello condimentado con mucha intriga y una galería de personajes inolvidables: un novio asesinado a pie de altar, una niña Down que sufre abusos, una novia que esconde una pistola bajo el ramo el día de su boda, un sicario que todavía mantiene el luto por el asesinato de su mujer, una mujer atormentada por el deseo de morir…. Y claro, por encima de todos, el gran Méndez: escéptico, desengañado, inefable, el hombre de las esquinas donde jamás nació un árbol, el único policía que se fija en las sombras. Amante de los bocadillos de calamares, de las ensaladillas, de los tugurios y de los libros de bolsillo. Un tipo anclado en el pasado (de hecho, piensa que un sms es una nueva postura sexual) y que, en esta nueva entrega, debe enfrentarse por primera vez a un teléfono móvil. Es más, González Ledesma amenaza con hacerle manejar un ordenador en la próxima novela. “Cuando lo haga lo mismo provoca una explosión atómica”, apostilla el autor. Esperamos con ganas ya esa nueva entrega. Así que lo dicho, corran a leer esta nueva maravilla del gran Francisco González Ledesma, una obra, todo hay que decirlo, con moraleja incluída: mientras alguien te recuerda no mueres. O dicho de otra manera: "Todos vivimos mientras alguien nos recuerda".

El faro de Aqualung, 15 de febrero de 2010

10 de febr. 2010

De Silver Kane a Saramago

José Trepat

En las décadas de 1950 y 1960, por citar un espacio de tiempo sin límites claramente definidos, un fenómeno se instalaba en los kioscos de diarios y revistas: la proliferación de los llamados bolsilibros, esos pequeños libritos de 10 x 15 centímetros y no más de cien páginas, con temática sumamente variada.
Seguramente un estudio de mercado habrá convencido a las editoriales de que eso podía ser un buen negocio, y así, los puestos de venta españoles fueron invadidos por miles de títulos, obra de autores que escribían utilizando uno o más seudónimos, casi siempre de origen inglés, dado que la acción transcurría con preferencia en Estados Unidos.
Lo que ocurría en los kioscos de España se repitió enseguida en América latina y especialmente en Argentina, país en el que vivía en esos años. Como entonces trabajaba en un puesto de venta de diarios y revistas en las horas libres que me dejaba el colegio, fui testigo directo de ese acontecimiento editorial y de la aceptación masiva que tenían esos pequeños volúmenes.
Recuerdo que cuando llegaban semanalmente los envíos desde Barcelona, asentamiento de muchas de las editoriales, yo era el encargado de ir a buscarlos cargando con los paquetes de las distintas colecciones. Era necesario hacer varios viajes, todos a pie, pero el esfuerzo valía la pena.
Los consumidores de esos bolsilibros sabían que tal día y a tal hora llegaban los nuevos títulos, y se arremolinaban para ser los primeros en adquirirlos. Después de esa ofensiva inicial nos quedaba tiempo para colocar prolijamente en exhibición las colecciones, en las que destacaban las novelas de vaqueros (Rodeo, Bisonte, Búfalo), policiales (CIA y Servicio Secreto) y también las dedicadas al público femenino, dónde descollaba la prolífica Corin Tellado.
Entre los hombres, teníamos nuestros autores preferidos (Silver Kane, Donald Curtis, Keith Lugar, Alf Sheridan, A. Rolcest, y tantos otros). Pero cualquiera que no fuese uno de los mencionados a la postre daba igual, porque todos tenían el mismo esquema: la eterna lucha entre el bueno y el malo, con una medida y recatada dosis de romance, para no transgredir las estrictas normas de moralidad que imponía la dictadura de Francisco Franco.
Los autores lo tenían bien claro. Situaban la acción fuera de España, preferentemente en Estados Unidos, y así no había problemas con el régimen. Como producto de la inocencia de mi juventud, creía que los autores eran realmente de origen norteamericano, salvo algunas excepciones en las que se leían firmas de claro origen español, como Marcial Lafuente Estefanía o Fidel Prado.
Considerados como el “pariente pobre” de la literatura, esos pequeños tomos cumplían una misión altamente encomiable, como era la de fomentar el contacto entre las personas y la palabra escrita. Fuimos muchos los que nos iniciamos así en la apasionante afición a la lectura, y aunque nomás sea por eso, merecen nuestro reconocimiento.
Otra de las funciones –para la que habían sido creados- era la de entretener y ocupar la mente sin mayores exigencias intelectuales, en situaciones diversas, ya sea en salas de espera, transporte público, o simplemente disfrutar de un momento placentero en un rato de ocio.
Cada uno trataba a los bolsilibros según le apetecía; muchos los coleccionaban primorosamente, otros los leían y los canjeaban y había también quienes se deshacían de ellos de forma drástica. Conocí a un viajante de comercio que siempre llevaba varias de estas novelitas para sus viajes en tren. Pero aplicaba el sistema “use y tire”: al terminar de leer una hoja la arrancaba y la arrojaba por la ventanilla. “Así siempre sé por dónde voy”, se justificaba.
Con el paso del tiempo y a medida que uno iba creciendo, esos pequeños libritos de acción y aventura fueron dejando paso a otros con la misma temática, pero más elaborados. Así, Donald Curtis, Ralf Segram y Keith Lugar, fueron reemplazados por Ken Follet, John le Carré, Michael Crichton, Henning Mankell, etc. etc., hasta desembocar en José Saramago, García Márquez o Paul Auster. Queda descartado el "cuarteto inaccesible" (para mi modesto intelecto) integrado por Joyce, Camus, Mann y Kafka. Pero esa es otra historia.
Muchas veces me he preguntado por qué las editoriales dejaron desaparecer a esos compañeros de viaje tan cómodos de llevar, ya que podían alojarse sin molestias en los bolsillos de las chaquetas y también de los pantalones (también en las carteras de las damas).
Los sobrevivientes de esas viejas ediciones pueden verse todavía en algunas librerías “de viejos” o en puestos de mercadillos o ferias. Todos sin excepción reflejan en su estado actual el paso del tiempo y las decenas o centenares de mano por las que pasaron. Números de teléfonos y nombres apuntados en sus tapas o páginas esconden historias personales. Suelen venderse por pocas monedas o canjearse 2x1.
Llegará el momento en que estén tan ajados que muchos los arrojarán directamente a la basura después de la que habrá sido la última lectura. Triste final para un buen amigo.
Siempre tuve curiosidad por saber quién y como era la persona que “se escondía” tras esos seudónimos anglófilos. Esa inquietud quedó disipada en parte cuando a través de las idas y vueltas por Internet, me enteré que, por ejemplo, Silver Kane, era –es- el formidable escritor y periodista Francisco González Ledesma.
El caso de Francisco “Silver Kane” González Ledesma demuestra que detrás de un Luger, un Curtis o un Sheridan podrían ocultarse otros nombres importantes de la literatura. O tal vez no, ¿lo sabré algún día?, pero el caso es que todos ellos me ayudaron a mí y seguramente a otros miles, a ingresar al apasionante mundo de los libros.
Gonzalez Ledesma recuerda en varias entrevistas como eran esos días para esos escritores. Su caso puede ser emblemático. Para poder sobrevivir en una época difícil tenía que escribir dos novelas por semana y como resultado de ello aportó a los bolsilibros centenares de títulos.
Ha sido un placer conocer mejor a “Silver Kane” aunque más no sea a través de reportajes y artículos periodísticos. Seguramente, mientras camina por las calles de su Barcelona natal y con más de 80 años a sus espaldas, habrá visto a algún congénere sentado en un banco de una plaza, leyendo uno de sus libritos. Ambos –el autor y el lector- no podrán evitar un sentimiento común: nostalgia, según la interpretación de cada uno.
Para quienes son reacios a iniciarse en la lectura, estos diminutos bolsilibros, pueden marcar ¿por qué no? el comienzo de una hermosa amistad.

El Blog de José Trepat, 10 de febrero de 2010

7 de febr. 2010

La dama de Cachemira de Francisco Gónzalez Ledesma

Acabo de leer La dama de Cachemira de Francisco González Ledesma. Es una novela negra que combina estupendamente humor e intriga. Me pasé un buen rato con este libro, que es de lo que se trata. Lo recomiendo a todo aquel que busca una novela original, divertida, distinta a la novela policiaca que está de moda en estos tiempos que corren. Obtuvo el Premio Mystére a la mejor novela del genero publicada en 1986 en Francia.
Mendez no es el mejor policía del mundo, pero se mueve con soltura en el barrio chino de Barcelona. Persigue una silla de ruedas desde la que se ha cometido un crimen.
Este libro ha sido reeditado en junio de 2009 en la colección serie negra de RBA, la cual está compuesta por una estupenda selección de títulos que guardan una buena relación calidad precio.

Su polifacético autor: Francisco González Ledesma (Barcelona, 1927) escritor, periodista y abogado escribe desde los 12 años y desde los 15 vive de la escritura de comics y novelas de vaqueros.
Ledesma procede de una familia humilde y, por eso, siempre hace eco en sus obras de un fuerte contenido social.

Aquí un enlace a Wikipedia.

Toupeiratoupeiro libros, 7 de febrero de 2010

6 de febr. 2010

Festa de BCNegra 2010 a Negra i Criminal

fotografia: Jose Andrés Espelt - Cruce de Cables